Une éthique bien étique

Est-ce bien raisonnable ?

 

Monsieur Didier Leprince, en plus de ses activités professionnelles, assume des fonctions politiques : maire de Fontvannes, vice-président de la Communauté de communes des portes du pays d’Othe et conseiller général du canton d’Estissac. N’oublions pas son engagement associatif : il est président d’une importante association, à rayonnement intercommunal.

D’aucuns jugeront que trop, c’est trop, qu’un homme normalement constitué ne peut être partout et courir deux lièvres à la fois et qu’il faut à un moment choisir entre travail politique et travail associatif. Qui trop embrasse mal étreint. Mais ce sont des grincheux, bien évidemment !

D’autres, plus attentifs à la démocratie locale, font remarquer que son titre de président le fait demandeur de subventions auprès de la communauté de communes et du département et que ses fonctions d’élus le font décideur de leur attribution. Un peu étrange, n’est-ce pas, d’être juge de sa propre demande financière ?

Pour compléter ce triste tableau, précisons que Madame le maire d’Estissac est aussi vice-présidente de la communauté de communes et conjointe du sponsor principal de l’association présidée par Monsieur Leprince. Que le monde est petit !

Attention, il ne s’agit pas ici de mettre en cause la probité et l’honnêteté des élus, mais de relever une situation pouvant prêter le flan à des rumeurs, des soupçons, sur un éventuel conflit d’intérêt au regard des montants alloués aux associations, montants souvent inconnus du contribuable par manque de clarté et d’informations municipales et communautaires.

 



29/01/2013
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